Quel traitement antiplaquettaire proposer au coronarien diabétique ?

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Il est établi que les patients diabétiques présentant un événement ischémique ont un risque de récidive plus important que les patients coronariens non diabétiques avec un pronostic plus sombre. L’incidence élevée des événements ischémiques au cours du diabète de type 2 s’explique au niveau physiopathologique par l’association de plusieurs mécanismes aboutissant à un état prothrombotique (fig. 1) :
– une hyperactivité plaquettaire et une hypofibrinolyse entraînant une amélioration de l’agrégation plaquettaire et une hypercoagulabilité ;
– une dysfonction endothéliale ;
– une moindre sensibilité des plaquettes aux antiagrégants “historiques” de type aspirine et clopidogrel.

Néanmoins, les recommandations de l’European Society of Cardiology (ESC) en 2017 [1] se sont positionnées sur le sujet. Elles recommandent d’adopter une stratégie similaire chez les patients diabétiques et chez les non-diabétiques, en considérant que le diabète de type 2 n’est pas un facteur suffisant à lui seul pour modifier la stratégie antiagrégante plaquettaire.

Cependant, à la lumière des dernières études que nous détaillerons plus avant, il semble nécessaire d’optimiser le traitement antiagrégant de cette population. De façon concomitante, l’équilibre du diabète et le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire sont essentiels pour prévenir les récidives d’événements ischémiques.

Rappel[...]

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À propos des auteurs

Service de Cardiologie, CHU Timone, MARSEILLE.

Service de Cardiologie, CHU Timone, Marseille.

CHU de la Timone, MARSEILLE. Bristol Heart Institute, ROYAUME-UNI.